Objet : Qui sont les vrais responsables de la grève en cours au SIAEAG ?
Monsieur le Préfet, Depuis une semaine le conflit ou, selon la perception que l’on peut avoir, le roman feuilleton de l’eau occupe les medias et surtout les utilisateurs de ce précieux liquide qui en sont privés sans explications réellement crédibles.
Depuis Samedi 4/6/2016, en fin de journée de 24 heures, l’espoir repose désormais sur l’invitation du 7/6/2016 que vous avez adressée aux différents acteurs, metteurs en scènes et partenaires concernés pour un nouvel épisode qui se déroulera en Préfecture, sous votre autorité, c’est-à-dire, sous celle de l’Etat qui reprend la main. Nous ne pouvons qu’espérer que l’épilogue sera connu au terme de cette rencontre, sauf si le script non encore écrit devait subir des rebondissements afin sans doute de prolonger la vie du feuilleton, qui semble passionnant pour ceux qui ne souffrent pas des turpitudes de ces mauvais acteurs. Puisque nous évoquons la notion de script, ne pensez-vous pas qu’il serait utile que les Usagers/Contribuables/Clients, aient eux aussi le droit d’être destinataires des textes de ces accords soi-disant non respectés, qui motivent blocages du dialogue social, non-respect des obligations de continuité d’un service public, et demandes de règlements de sommes diverses, qui ne pourront une fois de plus qu’obérer les finances des Citoyens, soit directement, soit au travers les ponctions opérées sur les finances des collectivités alimentées par des impôts réclamés aux Citoyens ? Il est vrai que certains ont une grande insolence à distribuer, sans retenus, l’argent qui appartient aux Contribuables. Mais au fait, pourquoi y-at-il conflit, grève des salariés de l’eau ?
- Parce que l’organisation de la gestion de l’eau, gérée par les élus SEULS depuis 30 ans a échoué.
- Parce qu’il n’y a pas eu d’amortissement sur les investissements.
- Parce que 60% de la production d’eau sont perdues à travers les tuyaux percés.
- Parce qu’il n’y a pas d’eau dans les robinets des Clients, des Contribuables des Usagers, des Citoyens qui ont TOUS payés une facture, un impôt sans contrepartie.
Qui est responsable de cette situation ? Ceux qui ont mal fait et ceux qui ont laissé faire et qui continuent à parler en toupet et en toute liberté! Pourquoi sur le site de la Préfecture, sur celui du SIAEAG, sur celui des communes concernées et pourquoi pas dans la presse locale, nous ne pourrions prendre connaissance de ces accords qui ont bien été signés par des responsables et donc en quelque sorte engagent aussi ceux qui ont eu par le suffrage universel la faiblesse ou l’autorité de confier à ces élus le droit de signer en leurs noms ? Nous avons entendu avec intérêt le Ministre des Finances du Gouvernement déclarer que son souci était que grâce à la transparence, les conflits déclarés ou sous-entendus n’aient plus de raison d’être et donc que les citoyens soient bien informés de tout ce qui régit la fonction du gouvernement. N’est-ce pas une très bonne occasion de démontrer à chaque Citoyen de Guadeloupe, que l’Etat, tutelle des collectivités encore dans des domaines comme celui de l’eau et des conflits, entend appliquer sans réserve cette notion de transparence et dès l’ouverture des négociations, tout sera intelligible et diffusé sans réserve ? Nous espérons que ces interrogations, comme toutes celles que nous nous posons recevrons de votre part et de ceux qui vous accompagnent dans ces négociations un avis favorable, un écho positif et une suite conforme. Avec nos remerciements pour votre constante attention à nos adresses, Veuillez agréer, Monsieur le Préfet, nos respectueuses salutations
GERMILLAC-RICHARD 97129 LAMENTIN Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Port. 0690 56 51 20 |
LAMENTIN le 6 Juin 2016 Pour Collectif Citoyens Guadeloupe Le Président Harry OLIVIER
- Cc: MM les Parlementaires,
- le Président du SIAEAG
- Mmes les Présidents des Communautés d’Agglomération
- le Président de l’Association des Maires de Guadeloupe
Mme la Ministre des Outre-mer